Un dimanche de plongée
mercredi 19 mai 2010
ASCENSION
Malgré un temps plutôt frisquet, nous avons passé deux jours à Durfort, dans la joie de retrouver ces enfants et petits-enfants que nous voyons si rarement. Claire nous a accueillis par un gâteau au citron, tandis que les enfants nous faisaient une vraie fête.
En fin d'après-midi, à l'occasion des différents temps de travail musical, nous avons eu quelques concerts de piano (Olive) ou de guitare (Noé) pour terminer par la trompette que Auguste commence à bien maîtriser ; on nous dit qu'il travaille en parallèle la clarinette, mais ce jour-là nous n'avons entendu que la trompette.
Le lendemain, promenade à Lasalle, à l'occasion d'un festival du film documentaire ; avec les enfants, projection d'un film d'amateurs sur ce que les enfants pensent de Amour, Gloire etc... Un petit laboratoire sur un sujet discutable sinon discuté, qui ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Le plus beau moment fut le séjour au jardin avec les enfants jouant et riant, et la promenade avec Claire aux rives du Gardon.
Le lendemain, avant notre départ pour l'Ardèche, grande promenade avec les quatre et Claire (Franck retenu à Lasalle où il est projectionniste pour le festival) comme le montre la photographie.
Pour ajouter à notre joie nous nous rendons à Villeneuve de Berg, où nous embrassons les enfants avant leur sieste, puis déjeuner copieux avec un grand plateau de gâteaux pour le dessert.
Un peu de temps au jardin, qui a une belle apparence grâce aux travaux de Philippe et Charlotte, et qui est devenu accueillant et fleuri. Un bac à sable est en préparation, mais le vent du Nord et le froid ne donnent pas l'envie de faire des pâtés. La prochaine fois, si le printemps revient... Chiche!!?
mardi 11 mai 2010
Séjour brésilien
Un changement de dates pour mes rendez-vous à Belo Horizonte a bousculé un peu le programme, mais le temps magnifique et la faculté d'adaptation de Manu ont malgré quelques tensions permis que notre réception soit grandiose.
Quelques jours d'abord à Sao Paulo, avec un hôtel bien pratique à deux pas de l'appartement de nos enfants, puis un séjour à la fazenda pour y faire la découverte de ce magnifique territoire. Quoique les intempéries d'il y a quelques jours aient provoqué pas mal de dégâts, cela n'enlève rien à la beauté des paysages que nous découvrons, et que notre fils, qui s'est rendu tout à fait disponible pour nous, nous permet d'explorer, à pied, en 4x4 ou à cheval (pour Marie-José).
Nous visitons aussi la petite chapelle dans la montagne, où aura lieu le baptême le 23 Janvier.
Impossible de détailler toutes les douceurs de ces moments, tous les délicieux mets qu'Emmanuel nous fait préparer, ainsi que la boisson de couleur verte, sorte de jus de végétaux au goût très spécifique, très désaltérant, qu'il a inventé, et qui est devenu symbole des lieux. On peut voir des flacons remplis de ce liquide symbolique sur le site de la fazenda. Nous sommes servis par une escouade de femmes et d'hommes tout à notre confort pour préparer la piscine, nos chambres ou les repas, ou amener au pied de la maison les chevaux fringants et harnachés pour la promenade.
Nous poursuivons par un séjour à Picinguaba, toujours aussi beau, mais il y fait chaud, ai-je trouvé, malgré les bains délicieux dans un océan doux et grandiose ; la relative fraîcheur de la montagne semble bienfaisante quand nous revenons à la fazenda.
La grande fête alors se prépare, des tables sont installées dans le parc, nappes blanches sous les grands arbres dans la pelouse verte, cristaux et porcelaines qui scintillent, bientôt les invités se rendent à la chapelle qui en automobile, qui à cheval, et l'assemblée remplira cette église, les voisins participeront, venus de tous les environs, c'est une fête à la fois pleine de ferveur , de recueillement, et de cette joie particulière au Brésil, avec le formidable ensemble musical dont les membres sont arrivés spectaculairement debout à l'arrière d'un camion, avec leurs instruments dans les bras. Mais le héros du jour est là, dans sa magnifique robe blanche, dans les bras de sa maman, puis puis de son papa, en présence de sa marraine, de son parrain, puis sous les mains bénissantes du prêtre qui officie avec un séminariste, c'est simple et grandiose aussi, en tout cas jamais je n'avais participé à un semblable cérémonie.
Ce sera ensuite la réception et les agapes, dans le grand parc, les images donnent un aperçu de ce qui est indescriptible et splendide.
Parmi ces photographies, un petit aperçu de la traversée des forêts entre Picinguaba et Sao Luis de Paraitinga, avec les grands arbres fleuris (des "carêmes") qui resterons pour moi associés au baptême de Tomas.
Retour à Sao Paulo, et escapade pour moi à Belo Horizonte et Divinopolis, pour visiter la Communauté du Chemin Neuf.
jeudi 14 janvier 2010
LA FONDATION EN TCHEQUIE
Les débuts de la Communauté en Tchéquie..(D'après le témoignage de Martin Rekusek)
Comme souvent dans les fondations de la Communauté du Chemin Neuf, c'est à partir de Cana que les choses ont démarré.
C'est aussi par l'engagement d'hommes providentiels, qui répondent à un appel, que le Seigneur trace le chemin. Il en a été ainsi en Tchéquie.
En 1992 un groupe de cinq personnes, un célibataire et deux couples, forment ensemble une petite communauté dans l'esprit du Renouveau Charismatique. Ils sont tout proches du responsable du renouveau charismatique Michal Slavik. Celui-ci rencontre Laurent Fabre à une réunion de responsables, en Allemagne, et lui demande d'organiser une session Cana en Tchéquie ; elle sera animée par François Cartier, et les cinq amis ( Kamil Novak, les Rokusek et les Tyls) participent à cette première session, avec sept autres couples. Comme il n'y a pas de lieu plus adapté, c'est dans un hôtel retenu pour la circonstance que se déroule cette session, et les neuf couples sont tellement touchés qu'ils continuent à organiser d'autres sessions Cana.
Le groupe des cinq se sent confirmé dans cet appel à la vie communautaire. Les cinq viendront en 1994 faire le cycle A et le cycle C en France et s’engageront dans la communauté.
Pendant ce temps, les autres couples Cana organisent de nouvelles sessions Cana en Tchéquie, aidés par François Cartier et par Etienne Vetö, en bravant le barrage de la langue...
Puis Olivier Turbat et les Rokusek démarrent la mission pour les 18-30 ans en Tchéquie.
Alors, tous les couples tchèques rêvent d’une maison du Chemin Neuf dans leur pays. Mais, malgré plusieurs propositions, plusieurs visites, rien n'aboutit.
La vision de Pavol.
C'est à cette époque qu'un frère slovaque, qui était à l’abbaye d’Hautecombe, au cours d'une nuit, va prier à l'oratoire, à l'intention des frères de Tchéquie...et il a une vision : c'est l'image d'une grande maison, avec des arbres qui sortent au milieu de la cour. Kamil Novak, qu'il rencontre, lui demande de faire un dessin de ce qu'il a vu, et, de le montrer à Laurent.
A la même époque, à Prague, un frère de Cana, qui travaille à l'archevêché, participe à une réunion où l’Etat tchèque propose de faire don d’une maison à l’archevêché. C'est une histoire tout à fait invraisemblable : l'Etat n'a jamais voulu auparavant donner quoi que ce soit à l'Église. Cette grande maison est à Tuchomerice, à côté de l'aéroport international de Prague. Elle a été autrefois aux Jésuites, mais elle est depuis de nombreuses années à l'Etat, qui y avait aménagé un hôpital, inutilisé depuis plusieurs années. L'Etat a voulu la vendre aux enchères ; il y a eu trois acheteurs potentiels, qui ont ensuite été défaillants, ou décelés comme malhonnêtes. La ministre de la santé, représentant l'Etat, veut se débarrasser de ce dossier et propose la maison à l'Église. Celle-ci ne sait comment l’utiliser. Le frère qui assiste à la réunion (Josef ) pense à la Communauté du Chemin Neuf et propose à l’archevêque de Prague de lui en faire le don.
Lorsque François Cartier vient pour Cana il visite cette maison, avec, dans la main, le dessin de Pavol. Ce qu'il voit en arrivant de l'aéroport, c'est..... le dessin de Pavol : Une grande maison avec des arbres qui poussent au milieu.
« Cette confirmation nous a fait comprendre que c’était bien la volonté du Seigneur de fonder la Communauté dans ce lieu en Tchéquie... » nous dit Martin.
Nous publierons dans un prochain message le témoignage de Pavol, celui qui a eu la vision de la maison de Tuchomerice.