Marie-José m'a raconté les préparatifs de son voyage vers Mongo, pour l'ordination épiscopale de Henry Coudray ; elle n'a pas pu trouver place dans la voiture conditionnée de l'évêque de N'Djamena, il était déjà parti là-bas...
Alain à qui j'en parle aujourd'hui me dit que cette voiture du prélat est dérisoirement nommée "l'éléphant congelé" car elle est blanche et réfrigérée...
Donc Marie-José me dit qu'elle a réservé une place dans le car qui va aller à l'ordination, et qu'elle devra coucher en route à la belle étoile, il lui est recommandé de prendre une natte pour s'étendre par terre et un lainage car la nuit peut être fraîche et la température descendre jusqu'à 25°, ce qui est froid pour le pays.
En attendant elle s'est rendue à l'hôtel de la capitale, et y a invité une soeur de la communauté, elles ont bu un jus de fruit au bord de la piscine. Mais ensuite, comme c'est la "fête du mouton" il est difficile de trouver un taxi, et celui-ci tombe en panne d'essence !! Il faudra plus de deux heures au conducteur pour revenir avec un litre d'essence dans une bouteille de coca-cola !!! Elles seront à l'hôpital pour le dîner...
En ce qui me concerne, j'ai pu aller samedi matin à la foire aux vins à Limonest, et ensuite nous avons déjeuné à la maison avec Yves, autour d'une douzaine d'huitres que nous avons partagées, puis des filets de canard grillés sur un lit de pommes sautées. Un bon médoc là-dessus, et un café, ce fut une fête.
Vers quatre heures Hervé Monroe me prend pour aller à Saint Genis Laval, pour la collecte de la Banque Alimentaire, dans un vent très violent qui transperçait les vêtements. La collecte serait aussi bonne que l'année dernière, et le président Henri Chatouillot est parait-il satisfait.
Hier dimanche, j'étais convié à déjeuner chez Marie-Christine et Luc Lagabrielle, en compagnie du papa de Luc, que nous appelons Jean-Mi, nous avons évoqué sa fille (mademoiselle Lagabrielle) qui fut la maîtresse de Claire et Charlotte à l'école de la rue Boissac. Elle est maintenant mère de famille, je crois à Montpellier, et rêve d'aller enseigner en Afrique...
En rentrant rue Henri IV, j'ai regardé "le diable s'habille en prada" que j'ai trouvé être un bon film.
Auparavant nous étions entrés dans la période de l'Avent, au cours d'une bien festive célébration présidée par Stefan. Une nouvelle année liturgique commence; Bonne Année !!!
Un dimanche de plongée
lundi 30 novembre 2009
dimanche 22 novembre 2009
une escapade auvergnate
Hier, avec Yves et son fils Olivier, je suis allé jusqu'au Bousquet pour fermer la maison ; on m'avait dit que plusieurs volets étaient mal fermés...
le couderc est couvert de feuilles, les haies déjà taillées, le gravillon parfaitement balayé : Robert a bien fait son travail. Côté jardin, on voit des allées bien propres, et les plates-bandes bien grattées sous les rosiers...
La maison est froide, mais propre, sauf dans la pièce du bas, où un nuage de mouches m'accueille, et je dois dire que cette maison vraiment a une âme. C'est d'ailleurs ce que trouvent les amis, très contents de cette visite, et bien disposés à y revenir.
Avant de partir, je donne un memento de mes parents à Madame Joanny, absolument ravie de ce cadeau qui semble la toucher beaucoup. Elle en profite pour rappeler la gentillesse de la famille à son égard, et tous les moments de "bonne rigolade", avec papa, et surtout avec Emmanuel et Martin. Elle aimerait voir Manu plus souvent.
Comme la maison est à la fois fraîche et humide, j'improvise un programme avec visite de Salers, tout silencieux et vide dans ses ruelles, infiniment plus beau dans ces conditions, et sans toutes ces échopes de souvenirs ou galeries d'art, ou d'artisans, qui sont totalement fermées.
Un seul restaurant est ouvert, tous les hôtels sont fermés. Nous déjeunons ma foi très bien, avec quelques spécialités que découvrent mes compagnons, qui s'extasient en goûtant le pounti et surtout la truffade, arrosés par un excellent cahors.
Puis après avoir admiré la panorama depuis l'esplanade, et comme la route du Puy Mary est fermée, cap sur Tournemire, il ont très envie de voir Anjony de près, même s'il n'y a pas de visite en ce moment.
Le temps est magnifique, pas trop frais, il y a une lumière splendide qui nous accompagnera au col du Bruel, puis sur la route que j'aime tant où nous nous sommes promené à pied avec les Troussel, puis la montée au col du Perthus avec arrêt pour le panorama sur les monts d'Auvergne et le cirque de Mandailles, puis sur l'Elancèze avec en premier plan des sorbiers rouge sombre flamboyant dans le soleil couchant.
Le retour avec la nuit qui tombait à peine fut une formalité, peu de trafic et toujours un temps sec et transparent.
Mais ma petite femme me manque, et je pense sans cesse à elle, en essayant d'imaginer ce qu'elle peut faire, dans des lieux que je ne connais pas, mais que j'imagine cependant à travers les documents que j'ai réunis sur le blog du Tchad. Surtout cette attente de sa voix au téléphone, rendue aléatoire par des horaires fantaisistes depuis quelques jours. Ce qui m'a fait penser au Petit Prince avec le renard, que je mets en annexe. Si elle pouvait respecter un horaire, et surtout ne pas couper son téléphone dans le créneau qu'elle choisit !! Je continuerai à tenter ma chance vers 20 heures, sauf contre-ordre.
Hier et aujourd'hui, je suis resté sans faire grand'chose, refusant même plusieurs invitations. Mais ce soir je reprends le rythme de la semaine avec la messe à la Communauté, aujourd'hui c'est le Christ-Roi, une belle et grande fête.
le couderc est couvert de feuilles, les haies déjà taillées, le gravillon parfaitement balayé : Robert a bien fait son travail. Côté jardin, on voit des allées bien propres, et les plates-bandes bien grattées sous les rosiers...
La maison est froide, mais propre, sauf dans la pièce du bas, où un nuage de mouches m'accueille, et je dois dire que cette maison vraiment a une âme. C'est d'ailleurs ce que trouvent les amis, très contents de cette visite, et bien disposés à y revenir.
Avant de partir, je donne un memento de mes parents à Madame Joanny, absolument ravie de ce cadeau qui semble la toucher beaucoup. Elle en profite pour rappeler la gentillesse de la famille à son égard, et tous les moments de "bonne rigolade", avec papa, et surtout avec Emmanuel et Martin. Elle aimerait voir Manu plus souvent.
Comme la maison est à la fois fraîche et humide, j'improvise un programme avec visite de Salers, tout silencieux et vide dans ses ruelles, infiniment plus beau dans ces conditions, et sans toutes ces échopes de souvenirs ou galeries d'art, ou d'artisans, qui sont totalement fermées.
Un seul restaurant est ouvert, tous les hôtels sont fermés. Nous déjeunons ma foi très bien, avec quelques spécialités que découvrent mes compagnons, qui s'extasient en goûtant le pounti et surtout la truffade, arrosés par un excellent cahors.
Puis après avoir admiré la panorama depuis l'esplanade, et comme la route du Puy Mary est fermée, cap sur Tournemire, il ont très envie de voir Anjony de près, même s'il n'y a pas de visite en ce moment.
Le temps est magnifique, pas trop frais, il y a une lumière splendide qui nous accompagnera au col du Bruel, puis sur la route que j'aime tant où nous nous sommes promené à pied avec les Troussel, puis la montée au col du Perthus avec arrêt pour le panorama sur les monts d'Auvergne et le cirque de Mandailles, puis sur l'Elancèze avec en premier plan des sorbiers rouge sombre flamboyant dans le soleil couchant.
Le retour avec la nuit qui tombait à peine fut une formalité, peu de trafic et toujours un temps sec et transparent.
Mais ma petite femme me manque, et je pense sans cesse à elle, en essayant d'imaginer ce qu'elle peut faire, dans des lieux que je ne connais pas, mais que j'imagine cependant à travers les documents que j'ai réunis sur le blog du Tchad. Surtout cette attente de sa voix au téléphone, rendue aléatoire par des horaires fantaisistes depuis quelques jours. Ce qui m'a fait penser au Petit Prince avec le renard, que je mets en annexe. Si elle pouvait respecter un horaire, et surtout ne pas couper son téléphone dans le créneau qu'elle choisit !! Je continuerai à tenter ma chance vers 20 heures, sauf contre-ordre.
Hier et aujourd'hui, je suis resté sans faire grand'chose, refusant même plusieurs invitations. Mais ce soir je reprends le rythme de la semaine avec la messe à la Communauté, aujourd'hui c'est le Christ-Roi, une belle et grande fête.
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