Hier, avec Yves et son fils Olivier, je suis allé jusqu'au Bousquet pour fermer la maison ; on m'avait dit que plusieurs volets étaient mal fermés...
le couderc est couvert de feuilles, les haies déjà taillées, le gravillon parfaitement balayé : Robert a bien fait son travail. Côté jardin, on voit des allées bien propres, et les plates-bandes bien grattées sous les rosiers...
La maison est froide, mais propre, sauf dans la pièce du bas, où un nuage de mouches m'accueille, et je dois dire que cette maison vraiment a une âme. C'est d'ailleurs ce que trouvent les amis, très contents de cette visite, et bien disposés à y revenir.
Avant de partir, je donne un memento de mes parents à Madame Joanny, absolument ravie de ce cadeau qui semble la toucher beaucoup. Elle en profite pour rappeler la gentillesse de la famille à son égard, et tous les moments de "bonne rigolade", avec papa, et surtout avec Emmanuel et Martin. Elle aimerait voir Manu plus souvent.
Comme la maison est à la fois fraîche et humide, j'improvise un programme avec visite de Salers, tout silencieux et vide dans ses ruelles, infiniment plus beau dans ces conditions, et sans toutes ces échopes de souvenirs ou galeries d'art, ou d'artisans, qui sont totalement fermées.
Un seul restaurant est ouvert, tous les hôtels sont fermés. Nous déjeunons ma foi très bien, avec quelques spécialités que découvrent mes compagnons, qui s'extasient en goûtant le pounti et surtout la truffade, arrosés par un excellent cahors.
Puis après avoir admiré la panorama depuis l'esplanade, et comme la route du Puy Mary est fermée, cap sur Tournemire, il ont très envie de voir Anjony de près, même s'il n'y a pas de visite en ce moment.
Le temps est magnifique, pas trop frais, il y a une lumière splendide qui nous accompagnera au col du Bruel, puis sur la route que j'aime tant où nous nous sommes promené à pied avec les Troussel, puis la montée au col du Perthus avec arrêt pour le panorama sur les monts d'Auvergne et le cirque de Mandailles, puis sur l'Elancèze avec en premier plan des sorbiers rouge sombre flamboyant dans le soleil couchant.
Le retour avec la nuit qui tombait à peine fut une formalité, peu de trafic et toujours un temps sec et transparent.
Mais ma petite femme me manque, et je pense sans cesse à elle, en essayant d'imaginer ce qu'elle peut faire, dans des lieux que je ne connais pas, mais que j'imagine cependant à travers les documents que j'ai réunis sur le blog du Tchad. Surtout cette attente de sa voix au téléphone, rendue aléatoire par des horaires fantaisistes depuis quelques jours. Ce qui m'a fait penser au Petit Prince avec le renard, que je mets en annexe. Si elle pouvait respecter un horaire, et surtout ne pas couper son téléphone dans le créneau qu'elle choisit !! Je continuerai à tenter ma chance vers 20 heures, sauf contre-ordre.
Hier et aujourd'hui, je suis resté sans faire grand'chose, refusant même plusieurs invitations. Mais ce soir je reprends le rythme de la semaine avec la messe à la Communauté, aujourd'hui c'est le Christ-Roi, une belle et grande fête.
Un dimanche de plongée
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